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20. Le son

Le reportage se décline de trois façons : un papier (voir fiche 23), un son ou un enrobé (un papier + son(s), package en anglais voir fiche suivante). Il peut donner lieu aussi à une brève (fiche 12). Il s’accompagne d’un lancement (fiche 11). Le montage permet de réduire les enregistrements d’origine (les rushes) à la taille choisie. Un bon montage ne s’entend pas.

Le son

Le son est un extrait d’interview. Il correspond à un angle. Ce n’est pas le résumé d’une interview. Il fonctionne par lui-même derrière le lancement, lequel indique alors le nom, la fonction de la personne interviewée et l’angle, la question à laquelle elle répond.

Comment monter un son ?

  • Il faut d’abord isoler toute la partie de l’interview qui correspond à l’angle. Cela peut aller de 2 à 3 minutes, voire plus.
  • Ensuite on regarde où cela peut commencer, l’attaque, et on regarde la chute, la fin.
  • Sélectionnez cette partie-là et copiez-la sur une nouvelle time-line.
  • Enregistrez sous : il est important de constituer deux dossiers – un pour les sons bruts, un pour les sons montés – et d’enregistrer régulièrement pour éviter de tout perdre en cas de coupure de courant. En cas de mauvais montage, le son d’origine est là en réserve, inchangé.
  • Dernière opération : RÉDUIRE. C’est la plus longue. On élimine d’abord les hésitations, les redites. Dans la vie, quand on parle, on va rarement au but tout de suite, il y a des digressions, des incidentes. En cours de route, vous éliminez vos questions si elles n’apportent rien. Ensuite, vous tâtonnez pour arriver au format demandé : 30 », 40 », 50 », 1 minute…

UN BON SON NE TRAHIT PAS LA PENSÉE DE L’INTERLOCUTEUR.

Il se contente de raccourcir son propos en lui donnant du punch. Si vous avez un doute n’hésitez pas à le faire écouter à un collègue ou à votre rédacteur en chef. Il vaut toujours mieux corriger avant la diffusion.