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06. Écrire pour être lu : comment charmer les moteurs de recherche

Si les médias classiques disposent de leurs propres moyens de diffusion, les sites d’information ont quasiment abandonné cet aspect au profit des moteurs de recherche, Google en tête. Ces derniers sont l’équivalent du kiosque à journaux pour la presse écrite : si vous voulez être lu, il faut s’y trouver. Et pour ça, il y a quelques astuces.

Un moteur de recherche, comment ça fonctionne ?

Un moteur de recherche, c’est un robot virtuel. Son rôle est de scanner des millions de pages web chaque seconde et de donner à ces dernières une note de pertinence en fonction de ce qui se trouve dessus. L’objectif étant que lorsqu’un être humain tape des mots-clés dans une barre de recherche, le robot soit capable de proposer les pages les plus pertinentes vis-à-vis de cette recherche.

Votre rôle en tant que journaliste est de rendre votre contenu facilement repérable pour cette machine. Le problème, c’est que le fonctionnement d’un moteur de recherche est généralement assez obscur. Ses développeurs n’expliquent jamais précisément comment ils fonctionnent et c’est normal, c’est un peu leur recette à eux.

La Searching Engine Optimization, kesako ?

A force d’expérience, notamment en ce qui concerne Google, les éditeurs de contenus ont progressivement compris que certains éléments étaient capitaux pour être bien scanné par les moteurs de recherche. C’est ce qu’on appelle la Searching Engine Optimization (SEO) ou Optimisation pour les moteurs de recherche.

Il y a au moins six éléments qui doivent impérativement se trouver dans chacun de vos contenus :

  • un titre (il peut être long)
  • un chapô
  • des intertitres
  • une photo avec une légende relative à la photo
  • des liens hypertextes qui pointent vers des sources sérieuses (médias, sites officiels, etc)
  • les 400 premiers signes du contenu dans lequel vous intégrerez des mots-clés relatifs à votre contenu.

Attention : les robots ne comprennent pas (encore) l’humour

Dans un article de presse en ligne, il faut éviter le second degré, en particulier dans les titres et intertitres. Vous ne ferez que piéger les robots qui scannent vos pages. On évite donc les jeux de mot, les surnoms, les références culturelles que peuvent se permettre les autres types de média.